Comment est né le Malleus - Les sorcières de Sarry
Comment est né le roman "Le Malleus - Les sorcières de Sarry"
L’histoire dans la grande Histoire.
Beaucoup de recherches documentaires ont été menées pour l’écriture de ce livre. Marie-Laure KÖNIG est une passionnée du bas moyen-âge, il était donc naturel qu’elle marquât son premier roman à la fin du XVe siècle.
La première mission qu’elle s’imposa avec bonheur fut d’établir des fiches de vocabulaire sur le langage de l’époque médiévale. Cependant, l’auteure s’est juste inspirée des tournures de phrases et de quelques mots bien pensés afin de vous restituer un voyage dans le temps remarquablement vraisemblable. Elle a souhaité une lecture du roman très fluide et accessible pour cette immersion dans cette ère lointaine.
Ce récit romancé se déroule dans un contexte historique factuel. Vous trouverez sur le chemin des personnages authentiques, vous en croiserez quelques-uns qui y auront des rôles clés. Toutes les informations "médiévaliste" ont été finement étudiées, vérifiées et recoupées afin de rendre à ce roman le plus de réalisme possible.
Cette histoire aurait donc pu se passer ainsi et il en ressortira également beaucoup de sentiments contraires : la haine, l’amour, les diverses croyances, la révolte, le dégoût, la compassion, la violence, la douceur... (Lire la suite de l'article)
Pourquoi cet incipit ?
Par membre-admin | Le 11/03/2018 | Commentaires (0)
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un incipit ?
Le terme ''incipit '' vient du verbe latin incipire = commencer. L'incipit sert à désigner le début d'un roman.
Quelle que soit la fonction principale que l’on souhaite lui donner, les lecteurs ne doivent pas se fatiguer à lire les premières lignes du roman. Au contraire, le premier chapitre doit donner envie aux lecteurs de poursuivre l’histoire, envie d’en connaître davantage. L’incipit doit être source d’interrogations. Il est donc très important qu’il accroche le lecteur.
Dans mon roman, je souhaitais parler des sorcières, et pour être plus précise, de la condition des femmes du Moyen-âge d’après des faits historiques. Mes recherches documentaires m’ont menée à la fin du XIIIe siècle. Le pouvoir civil demande au pape une bulle afin d’autoriser la création d’une université où l’on pourrait par exemple enseigner la médecine. Aussi cette discipline était exercée par les femmes et la faculté n’eut aucune autorité, le public n’ayant pas confiance en la science des hommes. Par jalousie on interdit donc aux femmes l’entrée de l’université et aux professeurs de se marier. Je vous laisse imaginer les dérives qui en découlèrent… Les femmes pratiquant la médecine furent alors suspectées de sorcellerie.