La naissance d'un roman historique : le Malleus - les sorcières de Sarry
Se lancer dans un roman historique… Les grandes lignes
Lorsque nous commençons l'écriture d'un livre, nous partons sur un aperçu vague de l'histoire, plus ou moins flou, ficelé au ras des coutures ou avec une trame précise, mais qui se modifie au fil des pages. Beaucoup d’idées nous arrivent et il est difficile de faire le tri. Ce que je fais : je note tout sur un petit carnet afin de ne rien en perdre et je vois ensuite ce qui est exploitable pour mon roman. J’ai toujours mon calepin à porter de main, car mes meilleures idées me viennent le matin au réveil alors que je n’ai pas encore posé le pied par terre.
Naissance d'un roman historique : l'imprimerie adecdotique
Par | Le 15/05/2018 | Commentaires (0)
L'imprimerie anecdotique
Dans mon roman, il est beaucoup question de l’invention de Gutenberg. Sans l’imprimerie, le Malleus Maleficarum serait certainement passé inaperçu et il n’y aurait pas eu 60 000 femmes brûlées pour hérésie.
Je ne vais pas refaire l’histoire ni vous raconter comment est née l’imprimerie. Mais juste en voici les grandes lignes et quelques anecdotes.
Naissance d'un roman historique : les anachronismes
Par | Le 30/04/2018 | Commentaires (0)
Les anacronismes dans un roman historique…
Il faut s’appeler Jean Teulé pour oser parler de « dance floor » ou de « rave party » dans un roman qui se situe au moyen-âge.
D’un point de vue filmographique, nous avons également quelques perles. Je pense bien souvent à « Ladyhawke — femme de la nuit » jouée par Michelle Pfeiffer et Rutger Hauer. Très belle histoire médiévale, héroïque fantasy tournée sur fond musical des années 80 : un mélange détonnant.
La naissance d'un roman historique : les personnages
Par membre-admin | Le 26/03/2018 | Dans La naissance d'un roman historique : le Malleus - les sorcières de Sarry | Commentaires (0)
Les personnages
Je pensais les avoir bien en tête. Je songeai d’abord à une gentille femme, paysanne, avec peu de culture, mais très curieuse. Puis un vilain comte tomberait amoureux d’elle. L’héroïne ne répondant pas à ses avances, il se venge et la fait juger.
Bouh ! Trop classique, déjà vu, au revoir !! Le premier piège à éviter est d’avoir un personnage principal qui cadre avec la plupart des clichés auxquels s’attend le lecteur.
Et si le méchant était un prêtre ?
Non, ça ressemble trop au « Bossu de Notre-Dame ». Mais je ne quitte pas pour autant cette idée…
Il faudrait également un protecteur ou un ami : le trio infernal ! Ça risque encore d’être très « téléphoné ».
Parallèlement, je continue mes recherches : les rois du XVe siècle, les guerres… Tiens, Jeanne d’Arc… je le note.
Il me faut également un lieu.
La naissance d'un roman historique : les recherches documentaires
Par membre-admin | Le 20/03/2018 | Dans Roman historique, bestseller, littérature contemporaine | Commentaires (0)
Se lancer dans un roman historique…
Les grandes lignes
Lorsque nous commençons l'écriture d'un livre, nous partons sur un aperçu vague de l'histoire, plus ou moins flou, ficelé au ras des coutures ou avec une trame précise, mais qui se modifie au fil des pages. Beaucoup d’idées nous arrivent et il est difficile de faire le tri. Ce que je fais : je note tout sur un petit carnet afin de ne rien en perdre et je vois ensuite ce qui est exploitable pour mon roman. J’ai toujours mon calepin à porter de main, car mes meilleures idées me viennent le matin au réveil alors que je n’ai pas encore posé le pied par terre.
Pourquoi cet incipit ?
Par membre-admin | Le 11/03/2018 | Commentaires (0)
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un incipit ?
Le terme ''incipit '' vient du verbe latin incipire = commencer. L'incipit sert à désigner le début d'un roman.
Quelle que soit la fonction principale que l’on souhaite lui donner, les lecteurs ne doivent pas se fatiguer à lire les premières lignes du roman. Au contraire, le premier chapitre doit donner envie aux lecteurs de poursuivre l’histoire, envie d’en connaître davantage. L’incipit doit être source d’interrogations. Il est donc très important qu’il accroche le lecteur.
Dans mon roman, je souhaitais parler des sorcières, et pour être plus précise, de la condition des femmes du Moyen-âge d’après des faits historiques. Mes recherches documentaires m’ont menée à la fin du XIIIe siècle. Le pouvoir civil demande au pape une bulle afin d’autoriser la création d’une université où l’on pourrait par exemple enseigner la médecine. Aussi cette discipline était exercée par les femmes et la faculté n’eut aucune autorité, le public n’ayant pas confiance en la science des hommes. Par jalousie on interdit donc aux femmes l’entrée de l’université et aux professeurs de se marier. Je vous laisse imaginer les dérives qui en découlèrent… Les femmes pratiquant la médecine furent alors suspectées de sorcellerie.